Sôjirô

Perdu

Les portes du chaos se sont ouvertes
Sous ses yeux déjà remplis de larmes,
Il a vu le diable happer son âme
Pour ensuite s'approprier son être
Son coeur n'était plus que haine et colère.
Il plongea dans le gouffre du néant.

C'est alors qu'un ange lui apparu.
Cet être chimérique le hissa,
Il le hissa vers une douce lumière.

Mais sa blessure était trop profonde
Et malgrés sa bonté et sa douceur,
L'ange ne put l'ammener au paradis.
Il le laissa donc parmis les hommes.

Depuis ce jour cet être erre sur Terre.
Demon d'un jour, sauvé par un ange,
Il cherche désespérément son âme...

Sôjirô

Regrets.

Mon ciel est aujourd'hui si sombre.
Ton sourire pourtant si chaleureux
M'apparait maintenant comme une ombre.
Pourquoi ne pouvons nous pas être heureux?

Tant de peines m'apparaissent dans tes yeux,
Des peines qui blessent mon âme;
Ton sourir m'est si douloureux
Je voudrais pouvoir te montrer mes larmes.

Je n'ai pas su affronter mes peurs,
C'est pour cela que, désormais,
Je porte le poids de mes erreurs
Dans mon coeur, noirci par les regrets.

Sôjirô

Tes larmes.

Dans tes yeux je les ai vus,
Les méandre de la tristesse.
Tu aimerais que ça cesse!
Ne te sens tu pas perdue?

Il n'y a qu'une seule issue;
Trouves la pour moi, s'il te plait!
Il te faut en réchapper;
Fais le pour nous, ne pleurs plus!

Nos vies se ressemblent tant,
Pourquoi sommes nous si différents?

Sôjirô

A dream

I live in a hell with my phantoms,
I want to leave this world.
Then, I close my eyes,
And I dream.
I dream to an other world,
A world where I can live with you.
A perfect world.

It's only a dream,
But a beautiful dream.
I don't want to open my eyes.
I want to stay in this final paradise.
With you...

Sôjirô

Mon ange

Dans un halo de lumiére tu m'es apparue,
Cette lumiére était si douce...
Mes yeux se sont remplis de joie.
Mais aujourd'hui j'ai peur de te voir partir.
Je voudrais me voir dans tes yeux,
Me voir à tes cotés.

Quand tu es là, joie et tristesse se mêlent en moi,
La joie d'étre avec toi,
La tristesse de n'être que ton ami.
Mais quand tu part ma joie te suit,
Et ma tristesse demeure.

Mais dans ma profonde tristesse,
Subsiste encore l'espoir de te revoir.
Je t'aime mais es-tu réelle?
Car tant d'amour me parait impensable,
Je ne veux plus me passer de toi!

Sôjirô

L'éveil

Ses yeux s'ouvrent, comme d'habitude;
Mais son regard est différent.
Il ne voit plus rien comme avant
Mais il regrette sa lassante utopie.

Sa vie a un goût nouveau
Qu'il ne trouve que trop amer.
Tout a changer, même son air
Il ne sait même plus ce qu'il vaut.

Il ne voudrait plus rien entendre,
Son monde est devenu chagrins.
Les mots lui semble si lointains.
Il n'arrive plus à tout comprendre.

Et ne sachant plus quoi attendre,
Il ne cesse de cacher ses pleurs,
En attendant en vain cette heure
Où le diable viendra le prendre.

Sôjirô

Crois-tu?

Toi que l'on appelle seigneur,
Toi qui ose te dire père,
Toi chez qui l'on vas aprés notre heure,
Toi pour qui l'on doit tout faire.

Crois-tu en moi seigneur?
Moi je ne te crois pas et je te hais!
Tes fils se tuent et tes filles pleurent.
Pourquoi ne vas-tu pas les aider?

Moi vois-tu je pris,
Je pris pour que ne soit que chimère,
Et que jamais je ne rencontre ce père
Qui engendra tant de folie.

Sôjirô

Le trouble

A la frontière entre bien et mal,
Un homme s'apprête à devenir monstre.
Il se sent seul dans un monde si pâle ,
Que de jours en jours sas vie s'estompe.
Il ne ressent que bien trop de haine
Et il voudrait chasser tant de peines,
Qu'il s'éloigne de cette infâme terre,
Quitte a plonger au fond des enfers.
Mais sur sa terre deux femmes le retiennent,
L'une est sa souffrance, l'autre son bonheur.
Il ne sait plus que fair en cette heure
Où tant de craintes et de peurs lui viennent.

Sôjirô

Elle

Elle coulle dans mes veines,
Elle enflame mon corps,
Elle entraine tant de peines,
Elle est pire que la mort.

Son pouvoir est trop fort
Et du fond de mon corps
Elle m'ôte mon âme
Pour la jetter aux flammes.

J'ai versé trop de larmes,
On m'a plaint trop de fois.
Il est temps, je le crois
D'aller prendre les armes
Pour transpercer mes veines
Et tuer cette Haine.

Sôjirô

Il

Il apporte le bonheur
Il engendre des pleurs
Il fait sécher vos larmes
Il vous ôte vos âmes
Il vous emmène aux cieux
Il vous fermes les yeux
Il vous rend plus fort
Il entraine même la mort.

Lui c'est l'amour, pas le bien
Et sans douleur il n'est rien.

Sôjirô

Cigarette

La cigarette c'est comme l'amour ;
Elle est là pour te soutenir certain jour,
Mais d'autres elle n'est que douleur
Car elle emmène une âme ailleurs.

Mais certains ne peuvent s'en passer,
Pourquoi ? Tu te le demandes !
Parce que même si tu sait,
Qu'un jour tu en souffriras ;
Tu ne voit que le présent,
Et ainsi un immense réconfort,
Même si dans quelques temps,
Cela te conduira à la mort !

Ainsi fumeurs et amoureux,
Ne sont que des insouciants,
Vivant pour leur présent,
Mais oubliant leur avenir !

Sôjirô

Souffrance

Il a tant de haine pour cette terre,
Tant de haine pour ses valeurs,
Tant de haine en ces heures,
Ou ce monde le perd.

Pourquoi est-ce que seule la méchanceté
Permet d'être respecter ?
Pourquoi est-ce que pour ne pas souffrir
Il faut faire souffrir ?

Si c'est ainsi qu'il faut vivre,
Il fera souffrir,
Et derrière un sourire,
Derrière ses éclats de rire,
Pour vous, pauvres fous,
Il sera pire que tout !

Sôjirô

Un homme

Un homme seul
Ecrit prés d'une lueur,
Aujourd'hui, ses plus beaux vers.
Il rêve d'un univers
D'un monde de paix,
Où il aurait une destinée.
Il rêve d'un lieu de douceur,
Où il n'y aurait plus de pleurs.
Il rêve d'un autre temps,
Où la vie aurait un sens.
Il rêve de sa famille,
Il rêve de ses amis,
Il rêve de tous ces gens,
Ceux auxquels il tient tant.
Il rêve d'amour,
Un sentiments si lourd
Mais une sensation si douce.
Et tous ces rêves le poussent
A tenir pour eux,
A se battre pour eux,
A vivre pour eux,
A sourire pour eux,
A oublier ses maux,
Et à écrire ces mots.

Sôjirô

Solitude

C'est une sensation si blessante,
Le sentiment d'être oublié;
Une impression si oppressante
D'avoir été abandonné.

C'est lorsqu'il se sent seul,
Lorsque la solitude l'emporte,
Qu'il voit à quel point vos vie m'importent,
Et qu'il refuse de vous laisser seuls.
Il ne veut pas qu'elle vous fasse souffrir,
Car il a besoin de vos sourires.

Sôjirô

La mort

Une étrange envie le parcours,
L'envie malsaine de passer son tour,
L'envie soudaine du repos éternel.
A cet instant il ne désir plus qu'elle.

Mais elle est un immense mystère,
Et comme à tous elle lui fait peur.
Mais son âme n'attend que cette heure,
Où elle pourra quitter cette terre.
Mais son cœur aime cette terre,
Son âme n'a donc qu'à ce taire;
Car c'est en suivant son cœur,
Qu'il atteindra cette heure!

Sôjirô

Monde

Ce monde ce meurt...
Gaïa se lamente
Face à cette société décadente
Qui engendre tant de douleurs!

Cette société, l'humanité
Domine et détruit cette planète.
Pourtant l'homme n'est pas bête,
Mais... il n'est que stupidité!

C'est pourquoi prier est inutile,
Aujourd'hui c'est une chose futile.
Si l'humanité veut survivre
Maintenant elle doit réagir...

Sôjirô

Toi

Je n’aurais pus rêver d’un monde plus beau,
Que d’un monde que je partagerais avec elle,
Dans ce monde rien ne m’aurait l’air faux,
Il n’y aurait rien de divin, rien d’éternel.
« Elle » serait celle que j’aime,
Celle qui m’ôterait toutes mes peines.

Mais « elle » ne peut être que toi,
Toi, pour qui j’aime tant changer,
Toi, qui a confiance en moi,
Saches que je ne t’oublierai jamais,
Et que je serai toujours à tes cotés,
Car tu es celle dont j’ai toujours rêvé…


A toi, a ce mardi 19 octobre,
Je t’aime ma petite caline.


Sôjirô

Pensées oniriques

Les nuages s’estompes
La lune s’enfuie
Le vent chasse les ombres
Et le soleil lointain, luit.

Des ailes blanches,
Ornées d’une aura si douce,
Chassent d’un simple souffle,
Les flammes de la nonchalance.

Et toi en ces heures,
Tu lèves les yeux au ciel,
Tu souris et tu pleures,
De voir la vie si belle…

Sôjirô

L’espoir

Inlassablement l’eau ruisselle,
Insignifiante mais tellement réelle.
Chaleureusement le feu chante,
Et ses flammes dansent, ardentes.
Imperceptiblement la terre se relève,
Même souillée, elle semble immortelle.
Infiniment l’air se renouvelle,
Et le vent souffle et s’élève.

De cette terre l’espoir surgirait,
Tel un oiseau enflammé,
Il s’éteindrait, au fond d’une mer
Puis renaîtrait en s’embrasant.
Il serait comme le vent
Immortel mais éphémère!

Sôjirô

Le spectacle de la fin

Une journée noire et glacée,
La neige, blanche, tombait,
Sur un sol clair et gelé.
C’est ici, sans le savoir, qu’un enfant
Profité des ces derniers instants.
Il jouait, il riait, il vivait,
Et soudain son regard se figea
La voiture ne s’arrêta pas…
Et le sol infiniment blanc,
Brilla d’un rouge éclatant.
Tels des anges les flocons tombants,
Recouvrèrent son regard mourant,
Cet instant sembla infini,
Et la nature, fantastique,
Laissa paraître une scène magnifique,
Le spectacle de la fin d’une vie…

Sôjirô

Metaphorisme

Si mon coeur était un livre,
Les dernière pages qu'on a écrit
Conteraient des années de ta vie
Et de leur lignes je serais ivre.

Si mon esprit était un fort,
Je m'empresserais d'ouvrir ces portes,
Pour que dans les jours à venir,
Tu comprennes mes peines et mes rires.

Et si toi tu étais un astre,
Tu serais telle une étoile
Dont la lumière chargée d'espoir,
Effacerait tous les desastres.

Sôjirô

Sentiment

Errant sur une terre bien sombre,
Où souvent je ne suis qu’une ombre,
Mais où aujourd’hui je suis tel un diable;
Je contemple tous ces gens souffrir.
Et dissimulé par un air affable,
J’attends de voir leurs âmes périr.
Mais pourtant je sais que demain,
Je leur tendrais volontiers la main,
Car je hais sentir en moi cette haine.
Mais toute tentative est pourtant vaine,
Même si elle semble m’avoir quitter,
Elle revient, encore et toujours, me hanter,
Mais je n’abandonnerais plus jamais,
Et cette drôle de vie je n’oublierais plus de l’aimer.

Sôjirô