Kty

A toi !


Arrêter d’écrire sur le net je l’avais décidé,
Mais voilà que ton site tu me l’as montré,
Que l’envie de ré écrire j’y ai retrouvé,
Je remercie la providence de nous avoir fait nous rencontrer…

Une passion commune nous a rapproché,
Malgré qu’entre nous il y est un fossé,
Une petite génération vient nous séparer,
Rien de flagrant comme on aime discuter…

Entre nous est née une belle amitié,
A bien des reprises tu me l’as déjà prouvé,
J’espère en être digne et toujours la conserver,
Chez moi tu seras toujours le bienvenu et tu le sais !...


JTD Sôjirô

Contes


Petites histoires que l’on raconte,
Le soir à nos enfants pour les coucher,
Quoi de plus joli qu’un conte,
Pour les laisser à de doux rêves, le cœur apaisé…

Ils nous écoutent attentifs,
Plus un bruit ne se fait entendre,
A leurs regards si expressifs,
On sait s’ils arrivent à comprendre…

Parfois avant la fin on voit se fermer,
Leurs petits yeux rougis de sommeil,
De toutes leurs forces ils ont lutté,
Mais impossible pour eux de rester en éveil !

Alors doucement on dépose,
Un tendre baiser sur leur joue,
Comme la caresse d’un pétale de rose,
Délicieux moments qui n’appartiennent qu’à nous…

Ces morceaux de temps magiques sont bien trop rares,
Nos vies se construisent durant ces instants partagés,
Souvenirs que l’on garde toujours à part,
Fondations de notre façon d’aimer !...

Cueillette de champignons


Encore un souvenir qui ressurgit du passé,
Qui annonce le retour de mon ancien caractère,
Je ressens à nouveau cette douceur oubliée,
Celle qui me fait redevenir une bonne mère…

C’était au tout début de mon adolescence,
Partageant presque tout avec mes parents,
Ca remonte à pas mal d’années quand j’y pense,
Mais c’était l’époque du bon temps…

Un samedi nous sommes partis ramasser des champignons,
En fin d’après midi ma mère et mon frère ont décidé d’arrêter,
Encore la visite d’un sous-bois et se serait bon,
Mon père et moi, increvables, nous voulions continuer…

Là au pied d’un arbre j’ai trouvé un petit lapin,
Pelotonné contre le tronc il restait là à trembler,
Plus loin des chiens aboyés, sans réfléchir je le pris dans mes mains,
Vers mon père je me suis dirigée en le tenant contre moi bien serré…

Mon père me regarda avec de grands yeux hébétés,
Drôle de champignon que j’avais ramassé,
Il ouvrit son panier en osier,
Pour que ma cueillette y soit déposée !

De retour à la voiture lui et moi on s’est regardé,
A ma mère nous avons montré notre récolte,
Sans la prévenir de ce qui à l’intérieur se trouvait,
Elle émit un véritable cri de révolte !

Une telle peur elle eut en voyant à l’intérieur,
Cette petite boule de poils totalement apeurée,
C’est en entendant les chiens de chasseurs,
Qu’elle comprit le choix que j’avais fait !

On relâcha ce petit lapin dans une réserve à côté,
Ma douce cueillette retrouva sa liberté,
Après être rester un long moment à observer,
C’est le cœur lourd que je l’ai regardé s’éloigner…

Lieux de vie…


Quel intérêt de savoir où je vis ?
Un jour à droite, un à gauche je choisis…
Est-ce que ça change qui je suis,
L’endroit où je vais finir ma vie ?

Qui a le droit de m’imposer son choix ?
Une seule voix fait force de loi,
Et c’est la mienne, c’est mon droit !

Si je décide de vivre dans une maison,
On dira que j’ai tout à fait raison !
Il existe pourtant bien d’autres façons,
Toutes ne résonant pas comme une même chanson…

L’appartement est un endroit sympa,
Entendre les voisins et leurs pas,
Non je plaisante, ne criez pas…
Dire que c’est l’endroit idéal ?
Rien de vraiment plus banal,
On peut y vivre très heureux,
Il doit être accueillant et chaleureux,
Tant que l’on y vit au moins deux…

J’avoue que je n’ai pas de partit pris,
Encore faut il choisir de vivre Sa vie !...

Tant de personnes fuient leurs envies,
En choisissant de vivre en replis…

Si on dit que l’on ne veut pas faire comme tout le monde,
Une seule réponse nous envahie, nous inonde…
Il faut rester dans les normes de vies courantes,
Voir se fondre dans cette foule mourante,
Rien faire qui sorte de l’ordinaire,
Avoir toujours les mêmes repères,
Inutile de croire qu’un jour on pourra le faire !

Toi d’autre mode de vie tu as connu,
Ils te hantent, jetant ton cœur à la rue…

Faut pas agir sur un coup de tête tu le sais,
Rien ne presse, attention de ne pas avoir de regrets,
Encore un peu de temps tu dois t’accorder,
Réfléchis à comment tu vois ta vie se dérouler,
Et ce que tu décideras sera Ta force, Ta loi !

Je ne te quitterai jamais quelque soit ton choix,
Tu resteras toujours le ti’frère que j’ai choisi,
Dans ma vie je te garderai toujours je te le dis !...



Acrostiche pour mon ti’frère de coeur...

Quand le sort s’acharne


A chaque fois ressort la même envie,
Celle d’une solitude définitive et infinie…
Ne plus jamais aimer personne,
En moi, cette envie résonne.

Repousser tous ceux qui tiennent à moi,
Plus personne pouvant m’imposer ses choix,
Ne profiter que des bons moments,
Ca a quelque chose de rassurant.

Plus rien ne pouvant m’atteindre,
Des autres rien n’avoir à craindre,
Est-ce LA solution à tout ça ?
Franchement je ne le crois pas !

De continuer d’aimer je fais le choix,
Même sans retour je garde mon cœur en émoi,
Sans sentiments je ne peux pas avancer,
Et le sort finira bien par me lâcher.

Mon cœur refuse de se taire,
C’est avec que je dois faire,
« Je t’aime » je le retire de mon vocabulaire,
Je ne le prononcerai plus va falloir m’y faire…

Juste une personne me les inspire,
J’ai eu du mal à les lui dire,
Mais je préfère le garder au fond de moi,
Pour te le prouver, blottie tout contre toi…

Larmes…


Petites gouttes qui perlent au coin de l’œil,
De la paupière, on les retient au seuil,
A grand renfort de respiration et de clignements,
Penser à autre chose c’est ça l’important.

Elles apparaissent sans demander notre avis,
Dévoilant parfois que l’on a des soucis,
Ou que les émotions sont trop fortes,
Là on n’a pas le choix elles sortent…

Les laisser glisser le long de la joue,
Descendre jusque dans le cou,
Ainsi elles libèrent un peu nos peines,
Evitant que l’on s’adonne à la haine !

Les yeux sont le miroir de l’âme,
Un regard parfois nous condamne.
De leur apparition on ne doit pas rougir,
Il faut les sécher, se bouger, réagir !

Kty

Hurlements silencieux


Dans mon cœur un hurlement gronde,
Comme pour un choc, j’en ressens l’onde,
Qui m’envahie, m’inonde !

Je vois un être que j’aime se noyer,
Je dois rester là à le regarder couler,
Refusant à ma main de s’agripper.

La vie ne cessant de le meurtrir,
Son âme commence à périr.
Que ne donnerais-je pour entendre son rire…

Jamais je n’accepterai de l’abandonner,
A ma raison je veux bien renoncer,
Si à la vie cela me permet de le ramener.

A quoi ça me sert d’être un ange gardien paraît-il ?
Si lui je ne peux que le regarder partir en exil ?
Je veux briser sa solitude car il n’est pas sur une île…

Le laisser seul, continuer tranquillement mon chemin,
Comment rester sereine face à demain,
Cela m’est impossible car à lui bien trop je tiens !

Ti’frère je te le redis je me ferai patience le temps qu’il faudra,
Quoi qu’il arrive et où que tu sois, je suis et resterai là pour toi,
Auprès de moi tu trouveras toujours refuge, réconfort, c’est mon choix !

Les kilomètres ne m’ont jamais fais peur tu le sais,
La France et bien plus pour te voir je traverserai,
Prends soin de toi et n’oublis pas que je t’aime !


Kty

Fragrances


A ton contact j’ai découvert avec plaisir,
Que certaines odeurs accentuent le désir,
Chose qui pour moi n’était que pure délire !

N’en ayant jamais remarqué une qui me plaise,
Qui me fasse tout oublier en me laissant à l’aise.

Les fragrances de ta peau me mettent en émoi,
Mélange de phéromones ne m’accordant comme choix,
Que de ne pouvoir, en ta présence, appartenir qu’à toi !

Tout en toi augmente cette improbable réaction olfactive,
Qui n’a pourtant rien de folle et qui n’est en aucun cas fictive !

Senteur d’une telle douceur,
Sachant parler à mon cœur,
Lui apportant facilement le bonheur !

Kty

Nuit magique…


La nuit doucement est tombée,
Sans bruit elle a tout enveloppé,
Dans chaque recoin le noir s’est imposé,
Seuls les lampadaires sont là pour nous éclairer.

Elle est venue accompagnée,
D’une espèce de coton pas très épais,
Il vient aussi vite qu’il disparaît,
Avec lui beaucoup ressente du danger.

A son travers les formes sont modifiées,
Grâce à lui notre esprit peut divaguer,
Se laisser aller à tout imaginer,
Quand la nature joue à tout transformer.

Seule ombre à s’afficher,
Pour que ce tableau soit parfait,
Une personne vient à manquer,
Toi contre qui je ne peux pas me serrer.

Cette nuit magique reste de toute beauté,
Même si pleinement je ne peux en profiter,
Très bientôt tu seras à nouveau à mes côtés,
D’autres nuits comme celle-ci nous seront accordées !

Kty

Fierté


Je suis la mère de deux garçons,
Deux chenapans, deux polissons,
Fruits d’un amour passé,
A présent totalement oublié !

Longtemps ils ont été les seuls à arriver,
A me donner envie de continuer à avancer.
Il y a quelques semaines le petit a réveillé,
Ma fierté en jouant les boulangers.

Aujourd’hui mon Thomas a reçu pour la première fois,
Un permis, celui de piéton, je ne vous raconte pas sa joie,
Avec un 19 sur 20 dont il n’est pas peu fier.
Comment lui dire à quel point je le suis d’être leur mère ?

Ils sont ma force, ils sont ma vie,
Tout en étant ma faiblesse, mes pires soucis,
Chacun des jours qui me sépare d’eux,
Se trouve être franchement malheureux,

C’était pour eux que souvent je souriais,
A présent pour un troisième homme aussi je le fais,
Mais ils resteront toujours mes « Amours »,
Rimant à tout jamais avec toujours…

Kty

Agressions…


Cette nuit a été la nuit de trop,
Qu’imaginent ils tous à mon propos ?
Je ne suis pas la femme d’une nuit,
Mais peut être celle de vos envies…

Encore un truc à régler avec ma conscience,
Et après je laisserai place à la providence,
Vous trouvez que l’amour est un jeu,
Vous allez en devenir l’enjeu.

Plus RAB des sentiments d’autrui,
Si c’est ce que vous voulez je vais devenir ainsi !
Marre de n’être considérée que comme un objet,
Mais qu’est ce que je vous ai donc fait ?

Toujours les mêmes stupidités qui sont exprimées,
Les mêmes gestes, toujours autant déplacés…
Des mains qui se promènent sans y être invitées,
Des tentatives de rendez vous trafiqués.

Encore un homme cette nuit qui m’a bien trop déçu,
Délaissant son amie pour me parler, comment a-t-il pu ?
Le pire était à venir je l’ai compris plus tard dans la soirée,
La suite je la lui ai expliquée et de moi il va se rappeler !

Kty

Bon anniversaire ma douce fleur…

Je ne sais comment te l’exprimer,
Avec des mots ce n’est pas assez,
C’est donc maladroitement que je vais essayer,
Un excellent anniversaire de te souhaiter !

Tu sais ce que tu représentes à mes yeux,
Rien n’a changé malgré de nouveaux cieux,
Une place particulière tu as conquis,
Longtemps encore les choses resteront ainsi.

Tellement de bonheur je te souhaite dés à présent,
Une vie remplie que de douceur constamment,
Que Dame Oclesse cesse de te faire de l’ombre,
Que ton âme et ton cœur sortent sereinement de l’ombre…

En effet personne ne sait de quoi demain est fait,
Ton avenir toi seul peut te le créer.
Tu y arriveras, j’ai confiance en toi et tu le sais,
J’espère que toi aussi ta confiance tu l’as bien placée !

L’espoir d’un ciné avec toi je vais donc garder,
Petit clin d’œil à nos derniers mots échangés…
Je te souhaite encore un très bon anniversaire mon grand,
Sans oublier d’en profiter pour t’embrasser tendrement

Kty

Sans titre exprès


Tu as décidé de m’agacer,
Une seule erreur dans ma vie j’ai fais,
Et tu ne cesses de me la reprocher.

Je n’arrive plus à le supporter,
Je crois que tu as oublié l’age que j’ai,
Je suis ta fille mais plus un bébé !

Si tu persistes je vais craquer,
Déjà que je viens peu te voir il paraît,
Je ne vais plus me déplacer.

Acceptes moi comme je suis,
Ou laisses moi où je suis,
Je suis le seul maître de ma vie !

Ce que j’en fais ne regarde que moi,
Je sais ce que je fais comme choix,
Arrêtes tes réflexions une bonne fois !

De la distance entre nous j’ai installé,
Je suis revenue parce que tu me l’as demandé,
Mais attention j’ai plus envie de supporter !

Tu sais que je peux vivre loin de vous,
Ce n’est pas ton cas et tu l’avoues,
Mais au niveau où j’en suis, je m’en fous.

Tes états d’âme ne m’intéressent plus,
Trop souvent tu as jeté mon cœur à la rue,
Tant pis si tu n’aimes pas celle que je suis devenue !

J’assume toutes les erreurs que je fais,
A personne je demande de prendre le relais,
A présent laisses moi vivre comme je veux et en paix.

Kty

Matin de Noël


A peine sortie du lit, vite habillée,
Les enfants ne font pas de bruit mais sont réveillés,
Je leur mets la pression pour m’amuser,
En leur demandant de très vite se préparer,
Car est-ce que le Père Noël est passé ?
Leurs yeux sur moi se sont fixés,
Très vite dans leur chambre ils sont retournés,
Pour une fois les vêtements ont été vite enfilés,
Quelques minutes plus tard ils se sont retrouvés
Au pied du sapin à regarder si ils n’avaient pas été oubliés,
Mais cette année le Père Noël avec eux a joué,
Les cadeaux il les a très bien caché,
Juste 1 ou 2 à la vue sont restés,
Car sages ? Ils ne l’ont pas été !
Après avoir ouvert leur unique paquet,
Qu’ils n’ont pu que apprécier,
Un petit air déçu
Sur leur visage est apparu,
Alors discrètement je leur ai demandé,
De dessous la table regarder,
Là où ce coquin de Père Noël les avait cachés,
Car pour changer ils ont encore été gâtés,
Même si parfois ils me donnent envie de les étrangler…
Ainsi a commencé cette nouvelle journée,
Dans le jeu, tendrement elle a continué…

Kty

Derniers adieux


Quand ce jour maudit est arrivé,
Désespérément seule je me suis retrouvée,
Pour ton dernier voyage, t’accompagner.

Une première piqûre t’a été administrée,
Pour que tu partes tranquille sans stresser,
Que tu t’endormes avant de nous quitter.

On m’a demandé de ne pas rester,
Que dans mon état c’était déconseillé,
Mais hors de question pour moi de m’en aller.

La deuxième a été injectée,
Mais pour ton espèce ce n’est pas instantané,
De longues minutes vont devoir encore s’écouler.

Contre moi je t’ai gardé serré,
Pour que mon odeur vienne te réconforter,
Que tu ne te sentes pas abandonné.

Il a fallu 10 minutes pour que tu arrêtes de respirer,
Puis encore autant pour que ton cœur finisse par s’arrêter,
Qu’enfin de la douleur tu sois libéré.

Les dernières larmes d’amour que je pensais posséder,
Ce jour là, pour toi, se sont écoulées,
Pendant qu’Alex dans mon ventre bougeait.

Sous mon rosier préféré je t’ai enterré,
Mais aujourd’hui une nouvelle fois je dois te quitter,
Définitivement cette fois car à la maison je ne peux plus y aller.

Kty

Par amour


Hier j’ai dû dire adieu à un ami,
Un de mes frangins de coeur,
J’ai dû accepter de sortir de sa vie,
Pour qu’il vive dans le bonheur…

Sa femme ayant été jalouse de notre relation,
Je ne sais pas si c’est la vraie raison,
Hors de question d’être une complication,
Mais ça fait mal de partir de cette façon.

Dire adieux à quelqu’un à qui on tient,
Seul choix restant à ce jour,
Laisse des traces indélébiles c’est certain,
Surtout si c’est fait par amour.

Il n’est pas le premier pour qui je le fais,
Il ne sera pas le dernier j’en ai bien peur,
Je préfère me mettre en retrait,
Si de là dépend leur bonheur…

Kty

A la plus douce des fleurs…

Il existe une multitude de fleurs,
D’une multitude de couleurs…
Une des plus belles d’entre elles,
A le pouvoir de donner des ailes…

Il est extrêmement rare de la trouver,
Elle est d’un blanc immaculé,
Souvent on croit qu’elle est là à notre vue,
Quand d’elle on s’approche on est souvent déçu…

Mais cette fois j’en ai trouvé une vraie,
Du plus pur des blancs totalement immaculé,
Au soleil mes yeux sont obligés de se fermer,
Tellement elle brille et est de toute beauté…

Elle n’est encore qu’à l’état de bouton,
Refusant de s’ouvrir car elle a ses raisons,
Mais son parfum déjà embaume les alentours,
Rendant mon cœur aux autres fleurs aveugle et sourd !

Ses pétales sont d’une rare douceur,
Au touché elles font battre tous les cœurs,
On dirait le plus doux des velours,
Qui donne des envies d’amour…

Elle possède quelques épines pour se protéger,
Mais sur elle je n’ai pas peur de me piquer,
Je sais qu’elle le ferait sans méchanceté,
Elle veut juste pour l’instant être laissée…

Un jour une main viendra la ramasser,
J’espère qu’elle saura apprécier,
Une fleur d’une si rare délicatesse,
Qui me met le cœur en liesse…

Kty 27/06/2006

L’unique…

Comme son nom l’indique,
Il n’en existe pas d’identique…
On ne peut en faire une réplique,
Il est le seul avec ces caractéristiques !

Un prototype non il ne l’est pas,
Il est simplement comme vous et moi,
Un être doté d’une âme et d’un cœur en états…
Qui a juste peur de s’en servir quelque fois…

Une représentation, un exemplaire,
Le seul a vivre sur cette terre…
Peut être un double dans l’univers,
Mais franchement cela m’indiffère !

Son unicité m’a conquise,
Ce qui lui donne sur moi main mise,
En plus il en fait à sa guise,
Il est une terre promise !

Kty

L’enfant…


Petit enfant né d’une passion,
Que l’on doit aimer avec dévotion,
Petit miracle, véritable cadeau offert par la vie,
Même si parfois il nous fait faire bien du souci…

Petit enfant deviendra un grand,
Sous le regard attendri de ses parents,
Qui doivent pour lui toujours être présent,
Surtout pas le rabaisser constamment…

Dommage parfois qu’il n’existe pas d’examen à passer,
C’est certain que beaucoup de futurs parents seraient recalés,
Car tout a fait incapable de suffisamment dévoiler,
Leurs sentiments ni du bon exemple le donner…

Un enfant ne demande pas à venir au monde,
Il tombe ici au milieu de cette folle ronde,
Commence par tout subir et essai de prendre des repères,
Auprès de ses seuls exemples, son père et sa mère…

Je suis loin d’être une mère parfaite,
Mais au moins mes enfants je les respecte,
Se sont des êtres à part entière qui ne m’appartiennent pas,
J’aimerai que tous les parents comprennent et réalisent cela !

Une fois sortie de nous ils sont eux,
La mère et l’enfant sont définitivement deux…
L’amour qui tous les unit les fait rester un,
Mais de ça faut en être certain, à chacun son destin !…

Kty

Au revoir ma douce…

Par un coup du sort nous nous sommes rencontrées,
Durant un mois, virtuellement on s’est côtoyée,
Au départ c’était par obligation je le reconnais,
Mais en une soirée mon cœur t’a adopté !...

Des discutions graves, des délires nous avons partagé,
De tout comme de rien nous étions capables de parler,
Nous nous sommes mutuellement aidées,
A traverser cette période tourmentée !...

Tu m’as longuement parlé de ton ami,
Que tu chérissais, un être si gentil,
Tu voulais savoir ce que je pensais de lui,
Si je serais vraiment toujours là pour lui …

Tu m’as testé pour savoir si je pouvais rester,
Si j’étais sincère et digne de son amitié,
Si avec lui je n’allais pas jouer,
Tu voulais à tout prix le protéger…

Tu as voulu essayer d’écrire des vers,
Tu as reconnu ne pas savoir le faire,
Pourtant tu as fais un petit début,
Qui m’a amusé quand je l’ai lu…

Voilà ses vers que je tiens à publier pour ma chère Christ (Christou)
[23:44:11] ti jé: toi mon ami
[23:44:20] ti jé: pour toi je me fais du soucis
Du 22/07/2006

Nous devions le travailler ensembles,
Le temps que nos idées se rassemblent,
Mais le temps nous a fait défaut,
Tu es parti bien trop tôt …

Quand j’ai appris ton grave accident,
Je me suis dis pas elle, pas maintenant,
Mais quand au téléphone le verdict est tombé,
J’ai eu du mal à quelques mots articuler…

Notre ami commun t’a suivi où tu es parti,
Pourtant physiquement il est toujours ici,
Le reste par contre l’a abandonné,
Je promet de tout faire pour l’aider à tout retrouver…

Je pense à tous ceux que tu as laissé,
Ton chien Diego a qui tu vas maquer,
Leane que tu aimais tellement,
Ils sont ensembles à présent…

Tous tes proches tes amis qui te pleurent,
Qui ne croient plus que au malheur,
Tu serais là, les fesses tu les leur botterais,
Pour leur dire de se bouger et d’avancer !...

Mais ne t’inquiètes pas ma promesse je la tiendrai,
Tu ne seras plus là pour m’y aider mais j’y arriverai,
Je sais qu’en cas de besoin tu viens m’aider,
Que jamais tu ne le laisseras tomber…

Kty (2006)

J’ai l’impression qu’elle me cherche…


Depuis quelque temps j’ai remarqué,
Un phénomène se produisait rarement,
Au début je croyais que je délirais,
Mais ses manifestations se rapprochent à présent.

Sous mes roues, divers animaux se sont jetés,
Venant mourir chacun leur tour,
Depuis peu ça c’est enfin calmé,
Mais cette appréhension me revient chaque jour.

Ce soir son dernier clin d’œil m’a franchement inquiété,
Car cette fois par mes enfants j’étais accompagné,
Un camion s’est arrêté pour nous laisser traverser,
Mais un dingue, à ce moment là, a décidé de le doubler !

Heureusement mes enfants sont toujours derrière moi,
Je ne prends jamais de risque quand ils sont là,
Quand le chauffard nous a vu, il s’est excusé,
Valait mieux pour lui qu’il n’ai pas l’idée de s’arrêter !

Auprès de moi qu’elle aime bien se manifester,
On dirait qu’elle veut me dire d’en profiter,
Qu’un jour prochain elle viendra me chercher,
Mais seule ! Car mes enfants je refuserai de les voir partir ou de les emmener !

Kty

Paysages hivernaux


L’hiver enfin montre son nez,
Le froid avec lui est arrivé,
« L’or blanc » les accompagne,
Ne recouvrant pas que les montagnes.

Tout c’est recouvert pour notre bonheur,
D’un manteau blanc, tout en douceur,
Dans le silence le plus complet,
De merveilleux flocons sont tombés.

Lorsque le soleil montre ses rayons,
Qu’ils viennent se refléter sur les monts,
Là on voit briller la neige de mille feux,
On la croirait recouverte de diamants précieux.

Kty

Quand mon cœur s’arrête…


Ca recommence tous les quinze jours,
La même déchirure, le cœur qui devient lourd,
Les larmes montent mais ne doivent pas se montrer,
En aucun cas devant eux je m’autorise à pleurer !

Toujours afficher un sourire heureux,
Ne jamais refuser de les regarder dans les yeux…
Les forcer à accepter cette situation,
Leur faire comprendre qu’elle peut avoir du bon.

Plus le temps passe moins j’arrive à faire semblant,
Chaque jour sans eux est un jour décevant,
Ils sont les deux derniers bonheurs de ma vie,
Surtout depuis que mon troisième est repartit.

Kty

Comment fais-tu ?

Quand j’ai envie d’entendre ta voix,
Sans que j’ai besoin de trop te le demander,
Tu m’envois et ce presque à chaque fois,
Un petit message me permettant de l’écouter.

Quand de ta présence j’ai besoin,
Sans qu’il s’agisse de chagrin,
Malgré le fait que tu vives loin,
Tu viens en prenant le train.

Je ne sais pas comment te remercier.
Depuis que je t’ai rencontré,
Ma vie s’est trouvée bouleversée,
Mais je n’ai aucun regret.

Ton amitié est importante pour moi,
Dans ma vie, j’espère pouvoir te garder,
Ainsi que compter un peu pour toi,
Afin qu’elle perdure dans les années…

Kty

« M »

Je retrouve mes ailes,
Je redeviens une demoiselle…

Je ne suis plus une « madame »,
J’ai perdu mon « M »…

Il est parti jouer de ses charmes,
Il a trouvé sa nouvelle dame…

Avec elle, il refait sa vie,
Sans lui, la vie me re-sourit…

En effet je t’ai rencontré,
Tout de suite tu m’as charmé…

J’aimerai devenir « Ta dame »
Parce que je t’aime !...

Cela est impossible je le sais,
Cela restera mon plus grand regret…

Dans ma vie tu es quand même entré,
Toute ma vie, en ami, je veux te garder…

Un jour prochain un homme entrera dans mon cœur,
Mais pour l’instant ce n’est ni le lieu, ni l’heure…

Kty - 12/08/06