the unforgiven

Instinct de destruction

Tout le monde connaît l’instinct de conservation
Mais pas beaucoup ont connu celui de destruction
Lui qui te mène dans les pires tourments de l’esprit
Qui te pousse à faire sur ton physique des conneries

Un être humain peut vivre s’il croit en quelque chose
Mais s’il ne croit en rien, alors le malin s’impose
Il pousse les gens à se faire d’immenses sévices
Physique ou moral, pour lui pas de vices !

Il te contrôle car il est toujours présent
Tu le crois parti jusqu’à qu’il montre les dents
Un petit coup dur et il pointe son nez crochu
Prend le pouvoir de ton âme avec un rire ingénu

Alors tu crois faire le bon choix
Et tu retombes dans les durs émois
Sans t’en apercevoir il te pousse à t’anéantir
Si tu le remarque c’est trop tard pour revenir

Quoique tu fasses il gagnera, c’est certains
Si son ombre est sur toi, bonne chance demain
Sa force grandira à chaque jour qui passera
Il te changera complètement, tu seras un rat !

Il se nourrie de ta haine et de tes peurs
Dans mon cas, ce n’est que la haine
Car ma vie est faite de grands malheurs
Alors à quoi ca servirait d’avoir de la peine ?

J’ai toujours était de son coté même si je ne le voulais pas
On naît bon ou mauvais paraît il, je suis né du coté du glas
Déjà tout petit, cet instinct attendait sagement mes premiers pas
En grandissant j’ai perdu beaucoup d’amis et le droit d’être papa…

La destruction a commencé son travail il y a longtemps
A un age ou je me croyais plus fort et tout puissant
J’avais réussi à la stopper grâce à un être extrêmement aimant
Il est parti, il ne reste qu’une personne pouvant m’aider vraiment…

Retour chez moi


Je ne dors que d'un oeil
A cause de mon âme en deuil
Et puis, je me remet en condition
Bientôt, je reverrais la chère prison

Alors revient les vieilles habitudes
Celle de l'univers carrément rude
Qui est fait de cris et de violences
Où tu tombes vite dans la démence

Se battre pour manger ou juste se laver
Aves ces misérables qui ne pensent qu'à violer
Tu es de la chaire fraiche, tout juste débarqué
Alors qu'eux sont la depuis des années

Jamais ils n'auront ma virginité
De ce coté là, rien ne pourra entrer
Pour cela jusqu'à ma mort je me battrais
Au pire se sera ma dépouille qu'ils vont souiller

Ils se croient malin car ils ne sortiront plus
Ils sont bouffés par la haine et la loi de la rue
Moi je sais qu'au pire dans 3 ans je serais sorti
Là, je pourrais peut être recommencer ma vie

Mon coeur se serre d'y penser
A cet endroit où je suis malmené
Mais la peur ne fait pas parti de mes pensées
Car la haine a pris le dessus, et je vais les manger

Réalité


J’ai tout perdu même le sommeil
Un seul sentiment qui s’éveille
La haine, la vraie envers moi
Elle me détruira grâce aux émois

Tout le monde veut m’aider, je les en remercie
Ils ne peuvent rien pour mon âme je dirige ma vie
La descente a commencé il y a plus de dix ans
Je ne peux plus me battre, je ne durerais pas longtemps

Je sais se qu’il me faut mais ne peut l’obtenir
Après tout les bas fonds sont bien pour pourrir
Comme un mécréant, un esprit fou que je suis
Qui doit me terrer pour éviter se qui me nuis

J’aimerais virer ces pensées futiles mais démoralisantes
Pouvoir changer de route, renoncer de suivre la descente
On m’a aidé une première fois, je doute que ça se réitère
Personne ne peut rien pour moi, juste une seule peut et j’espère

Ma déesse


Je m’incline devant sa toute puissance
La voir me remet dans la douce transe
Elle ma déjà donné une seconde chance
Je me dois de me soumettre à sa danse

Elle est si belle, même envoûtante
Pourtant elle fait mal, c’est le sort
Elle est accompagnée de remords
Une fée du mal, totalement démente

Je l’ai déjà défié et j’ai perdu
J’étais devenu un homme déchu
Je la vois qui repointe son minois
Signe que va venir mon désarroi

Elle hante mes rêves et dérègle mon esprit
Régît ma vie, et prend le pas sur ma raison
Je la combats mais c perdu de toutes façons
Elle m’a jeté un sortilège qui dirige ma vie

Oh ma déesse de la destruction
Prend moi si tu crois à la passion
Je te le demande avec soumission
Tu es plus forte, accomplis ta mission !

Merci ma toutoune


C’était risqué mais elle a réussie
Faire sortir ma haine et mon mépris
Sur le coup dur dur de se confier
Après tout c’était une personne aimée

Elle m’a un peu bousculé mais laissée venir
Et lentement mon cœur s’est laissé ouvrir
Je lui ai confié mes maux notoires de dépravés
Et sans reproches ni jugement elle m’a écoutée

Après une longue discussion on s’est baladé
Voir des copains passé une bonne soirée
Avec cela la pression de moi s’en est allée
Pas sans mal pour moi il faut vous l’avouer

Après une longue promenade on est rentré
Après une bonne nuit reviendra mes idées
Qui depuis sont plus claires je dois le dire
Merci ma toutoune, tu m’as évité le pire

Je ne pourrais pas te montrer ma reconnaissance
A toi qui m’as remis en route tout mes sens
Encore merci pour mon âme qui voit la clémence
Je te dois tout ma toutoune, car s’en va de moi la démence

Mal être?


Se sentir les pieds et mains liés
Dans se monde impur et civilisé
Que tout le monde à l’air d’apprécier
A part moi qui erre dans cette hostilité

D’où vient se mal être notoire ?
Provient il de mon cher passé
Accompagnés de mes bons déboires
Qui me poursuivent comme un boulet

Je les traîne derrière moi silencieusement
Attendant que ces chaînes cassent doucement
Il faut y croire paraît il avec le temps, ça passe
Qu’après le noir revient le chemin de la rêvasse

Je m’efforce d’y croire même si c’est peine perdue
Je sais qu’on fond de moi il y aura toujours le rue
Qui quoiqu’il se passe, elle m’assommera de son dévolu
Je suis son pantin, elle me contrôle, et bloque ma tite vue

Ou est mon chemin??


Je ne sais plus où j’en suis
Le mal dirige ma triste vie
Je ne sais de quel coté basculé
Et encore moins comment remonter

Je croyais y être arrivé, je me suis confié
Mais depuis mon retour tout a changé
Je suis retombé lentement dans l’obscurité
Comme quoi, je le disais, je suis damné

Les bas fonds de cette société me sont favorable
J’y suis bien, chez moi, j’y règne en notable
Il n’y a que là ou je suis vraiment reconnu
Dans la misère et la loi des méandres de la rue

Changer ? Mais à quoi cela me servirait ?
Je ne suis pas à ma place dans cette humanité
Les gens que je croise me font salement pitié
Ils se croient libres alors qu’ils sont enfermés !

Je ne veux de cette vie instable et sans avenir
Pour moi ici, tout peut vivement me nuire
Je ne me sens pas de vivre cette civilisation
Ce béton me pourchasse, je perds ma raison

Je croyais à une vie simple et belle
Depuis 2 ans, ma vie n’est que poubelle
Cette réalité me répugne, n’est pas ma place
Je ne peux vivre autour de toutes ces limaces !

Désolé si ce texte vous choque ou vous trouble
Mais j’ai l’impression que corps et âme se dédouble
Je parais peut être fou, mais c’est ainsi maintenant
J’ai compris que mon futur se trouve dans le néant

C'était le risque


Essayer de ne pas craquer
Remettre en ordre mes idées
Oublier les frasques du passé
Et peut être un jour remonter

Je ne pense pas que c’est possible
Après tout, je ne suis qu’une cible
Pour eux, un véritable et pur ennemi
Qui devra payer toute sa petite vie…

Pourtant j’ai déjà payé les conséquences
La mort me poursuit, m’entraîne dans sa danse
Après mon fils et mes amis viendra mon tour
J’attend avec impatience mon dernier jour

Vivre ici je ne le peux pas, vraiment
Je ne suis dans ce monde qu’un excrément
Qui ne croit en rien à part en les éléments
Ils m’échappent, me laissant dans le néant

Cette civilisation n’est pas faite pour moi
J’y risque mon âme, ma raison, ma liberté
Je n’ai plus rien, la société me les ont volé
Mais je les retrouverais dans quelques mois

Stephane


Tu faisais parti de moi, tu étais mon sang
Le noir était loin de toi, ton âme brillait le blanc
Ta perte m’a rendu sans vie, comme toi qui est parti
Rejoindre le royaume de la faucheuse et de ses amis

La cafard est avec moi se soir
Voir tout ces marmots me peine
Ils sont beaux mais me vient la haine
Tu es parti à cause de mes déboires

Mon petit, tu me manques comme pas permis
Je pense à toi et il me vient que la mélancolie
Je sais que je ne devrais pas mais c’est ainsi
Le remord m’a pris et me pousse dans l’oubli

Mon ange, tu as rejoint la clairière au bout du sentier
Ta vie a été courte mais pourtant je t’ai tant aimé
Comme un fou, c’est peut être cela qui t’as tué
Je n’ai pas pu te rendre heureux car je suis damné

Mes amis t’ont rejoint, j’espère tu les as accepté
Même ton parrain est avec toi, et il va te surveiller
S’il te plaît, laisse moi une place près de toi, à côté
Attend moi patiemment car tôt ou tard, je te rejoindrais

Les fantômes du passé


Je pense tout le temps à vous
L’impression de devenir fou
A moins que je sois jaloux
De votre dernier rendez vous

Je vous envi même si j’ai la haine
Le monde autour de moi me peine
Je dirais même que j’ai la migraine
De vivre dans cette pure rengaine

Vous me manquez c’est un fait réel
Il paraît vous êtes des fantômes rebels
Mais je vous aime restez avec moi
Guérissez moi de ces durs émois

Vous en êtes capable et je vous supplie
Combattez avec moi les aléas de la vie
Je ne peux plus rester avec ce sentiment
J’ai dans la tête un combat de dément

Vous accompagnez mes rêves c’est déjà ça
J’aimerai être de votre côté, celui du glas !
Vous êtes invincible et je crois en vos talents
Guidez moi dans les méandres des morts- vivants

Je me fie à vous les yeux fermés, confiant
Emmenez moi dans votre monde puissant
Donnez moi l’immortalité, je veux payer
Je me fous de tout tant que je suis à vos côtés

Je suis déjà mort et personne ne le voit
Mon cœur s’est arrêter, recouvert de bois
Venez à moi ! Je vous suivrais et heureux
Je suis déjà un monstre et loin d’être peureux

Venez à moi n’ayez pas peur
Entrez dans mon beau royaume
Ici je les anges, on les embaume
Car règne les mécréants du malheur

J’y suis le maître, les gnomes à mes pieds
Ils ne sont là que pour moi et ma volonté
Juste un claquement de doigt et ils revienne
Heureusement qu’ils sont la pour ma peine

Les pires sentiments sont rois dans ce monde
Nous prions pour que la vie devienne immonde
Rejoignez nous ! Avant que ce ne soit trop tard
Grossissez nos rangs, brandissez mon étendard

Le noir triomphera, il est en moi ancré
Je l’aime il le sait, et pire sait en profiter
Je dois le rependre c’est sa pure volonté
Alors soyez à mes côtés sinon le sang va gicler !

J’ai récupéré sa haine et je vais me venger
De tout ces infâmes qui m’ont malmenés
Un par un je vais les exterminés, pulvériser
Et alors je sais que mon sourire va s’échapper

Je vais propager ces paroles pour moi sensés
De toute façon je suis mort depuis des années
Cet écrit n’à aucun sens à vos yeux je le sais
Seuls les gens comme moi comprenne mes pensées

Ma déesse 2


Elle a gagnée je m’avoue vaincu
Je laisse venir sur moi son dévolu
Je l’accueille les bras vers elle tendu
Je crois en sa force et en sa douce vertu

Elle contrôle mon âme depuis toujours
Me guide depuis mes premiers jours
Je ne la combattrais plus, c’est impossible
Après tout je l’aime et elle m’a pris pour cible

Mon salut est à ses côtés dans la pénombre
Depuis tout petit je n’ai jamais eu d’ombre
Je n’aime que l’horreur, c’est ma destinée
Avec elle qui me pousse vers l’inhumanité

Elle boit mon sang, se nourrit de ma haine
Elle l’entretient et me pousse vers la peine
C’est pas pour rien que je l’appelle ma déesse
Elle va m’anéantir, elle me tient en tite laisse

On ne peut rien pour moi c’est hélas trop tard
Elle a emprise sur moi, m’a planté son dard
Mon esprit ne croit qu’en elle, suis envoûté
Nous ne faisons qu’un, c’est une belle vérité

Cause d'une longue absence


Bien longtemps que ma plume était partie
Elle s’est enfuie quand j’ai fait basculer ma vie
Un long silence pour essayer de me retrouver
Et au lieu de cela j’ai tristement sombré…

Depuis toujours voué au mal
Je suis et reste un animal
Antisocial, sombre et perdu
Je ne peux vivre sans la rue

J’y suis à mes aises au milieu des rats
Ce sont mes frères ces petits cancrelats
La liberté est pour moi le vrai oxygène
Alors que beaucoup y trouve une gêne

Ces quatre derniers mois sur la route
M’ont pas mal appris sur ma déroute
C’est en fuyant la vie dont je suis né
Que je perdais la voie de la sérénité

Je ne peux aller plus bas sinon creusé
Mon âme est chez elle, je l’ai ramenée
Désolé pour ceux qui croyait en ma volonté
Celle de descendre a pris le dessus c’est la vérité

la maladie...


Le mal monte doucement
Comme le feu se répand
A me prendre entièrement
Et je perds la tête vraiment

Après plus moyen de bouger
Je me retrouve totalement bloqué
Mes jambes ne sont plus irriguées
Alors j’espère que ça va passer

Et puis le sentiment d’impuissance
Tu te trouves naze sans aucune aisance
Besoin des autres pour se débloquer
Ou des heures sa risque de durer !

La maladie ballade dans mon corps
Me bouffe hélas, et sans remords !
Tant que mon esprit n’est pas atteint
Je remercie la vie et ne pense pas à demain

Ce sentiment d’être perdu
Le noir jette son dévolu
Tu es seul à errer dans la vie
Et comme tu un dément tu ries !

Etre seul donc triste j’y suis voué
Même l’amour semble m’abandonner
C’était trop beau pour être pure vérité
Tout le monde se lasse de moi, c’est un fait

Je suis né pour l’immense solitude
Même les amis me fuient, reculent
Ils disent que je suis fou, funambule
A cause cette vie carrément rude

Je dois rester avec mes morts les accompagner
Rester avec eux, ils me demandent de les aider
Ma place est à leur coté je ne dois pas flancher
Cela va courir à ma perte et alors ? Je le sais

Pas d’amour, pas d’amis ma vie est ainsi
Elle doit le rester pour la paix de vos âmes
Je ne suis qu’un être malsain et infâmes
Fuyez moi avant que la mort ne me sourie

Ma vie avant


Une dizaine d’amis ici réunis
Accoudés à table pas vernis
Au milieu d’une forêt touffue
Isolés de tous comme des reclus

Autour de nous d’ immense pins et chênes
Nous étions sereins, libérez de toutes haines
Chez nous, chez mère nature, notre reine
A écouter les beaux bruits venu de la plaine

Accompagnés de quelques bouteilles il faut le dire
On se laisse aller purement et simplement au délire
Alors s’offre à nous une vue qui laisse sans voix
Trouvé en s’amusant mais créant un bon émoi

On se trouve au bord d’une falaise au milieu des bois
Où il n’y a que nous, des animaux, des arbres, sans loi
La vraie vie pour un pauvre type comme je le suis moi
Dans mes rêves j’y retourne, après je pleure, des fois…